Excerpts
C'est le pire bilan financier jamais vu dans les services de garde: un total de 52 % des centres de la petite enfance (CPE) ont affiché un déficit l'an dernier, a appris Radio-Canada. Alors que Québec tente de corriger le tir, des directrices de CPE témoignent de leurs difficultés à préserver les services éducatifs dans ce contexte.
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«La pénurie de personnel coûte extrêmement cher», constate Valérie Groulx, du CPE Jardin de Fanfan, à Magog. Son installation affiche un déficit depuis plusieurs années. En plus des remplaçantes, il y a le coût des heures supplémentaires pour les éducatrices salariées qui comblent le manque.
«Les équipes sont épuisées», dit-elle, et au même moment, «l'inflation nous fait très mal». Juste pour le ménage des locaux, elle dépense plus de 60 000 $ par année.
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Le ministère a annoncé aux CPE, cet été, qu'ils pourront bénéficier d'une toute nouvelle «allocation pour le redressement financier». L'aide s'adressera aux 12 % de CPE en déficits cumulés.
Ils pourront obtenir le remboursement d'une consultation professionnelle pour le redressement d'un montant maximal de 30 000 $, mais surtout obtenir une allocation d'un maximum de 10 000 $ par place, soit jusqu'à 500 000 $ pour un CPE de 50 places.
L'argent provient d'une enveloppe de 53 millions de dollars sur deux ans, annoncée dans le dernier budget pour l'ensemble des services de garde subventionnés, donc pas seulement les CPE.
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