Summary (EN)
In Quebec, every child has the right, within the limits of available resources and spaces, to receive quality age-appropriate educational child care services. Moreover, attending a good quality child care service leads to better outcomes in later stages of life.
However, nearly 30% of child care centres whose educational quality has been evaluated by the Ministry of Families have failed the evaluation, and the corrective actions put in place are insufficient. For example, the ministry did not receive approximately a third of the action plans that were supposed to be submitted, and a large proportion of those it received were of unsatisfactory quality.
Furthermore, the decline in the ratio of qualified educational personnel continues. The proportion of educational child care services that did not reach the ratio of two qualified educators out of three increased from 32% to 46% between 2018 and 2023.
In addition, the processing of complaints relating to educational child care services carried out by the Ministry of Families does not allow risks to be adequately managed. In practice, the prioritization of complaints is not based on formal guidelines and the ministry does not always intervene in a timely manner. At the same time, its interventions are insufficient to prevent frequent failures with regard to the health and safety of children.
Finally, the ministry does not ensure that the quality of recognized family home child care services is sufficient. In fact, it has not undertaken an evaluation of the educational quality of these daycare services nor planned when it will begin. What's more, its work aimed at standardizing the practices of the coordinating offices responsible for ensuring the regulatory compliance of family home child care services is progressing slowly and does not cover certain important aspects.
En bref (FR)
Au Québec, tout enfant a le droit, dans la limite des ressources et places disponibles, de recevoir des services de garde éducatifs personnalisés de qualité. De plus, la fréquentation d’un service de garde de bonne qualité conduit à de meilleurs résultats lors des étapes ultérieures de la vie.
Or, près de 30% des installations de centres de la petite enfance (CPE) et de garderies dont la qualité éducative a été évaluée par le ministère de la Famille ont échoué à l’évaluation et les actions correctives mises en place sont insuffisantes. Par exemple, le ministère n’a pas reçu environ le tiers des plans d’action qui devaient lui être transmis et une grande part de ceux qu’il a reçus était de qualité insatisfaisante.
Par ailleurs, le déclin du ratio de personnel éducateur qualifié se poursuit. La proportion de services de garde éducatifs en installation qui n’atteignaient pas le ratio de deux éducatrices ou éducateurs qualifiés sur trois est passée de 32% à 46% entre 2018 et 2023.
De plus, le traitement des plaintes relatives aux services de garde éducatifs en installation réalisé par le ministère de la Famille ne permet pas de gérer adéquatement les risques. Effectivement, la priorisation des plaintes ne repose pas sur des balises formelles et le ministère n’intervient pas toujours en temps opportun. D’autre part, ses interventions sont insuffisantes pour prévenir les manquements fréquents à l’égard de la santé et de la sécurité des enfants.
Enfin, le ministère ne s’assure pas que la qualité des services de garde éducatifs en milieu familial reconnus est suffisante. En effet, il n’a pas entrepris l’évaluation de la qualité éducative de ces services de garde ni planifié quand elle débutera. De plus, ses travaux visant à harmoniser les pratiques des bureaux coordonnateurs chargés d’assurer la conformité légale des services de garde éducatifs en milieu familial avancent lentement et ne couvrent pas certains aspects importants.