EXCERPTS
Alors que la Baie-des-Chaleurs est frappée de plein fouet par le manque de places en garderie, le Centre d’action bénévole Saint-Alphonse-Nouvelle ouvre une halte-garderie à Nouvelle. Ce service permettra aux parents de respirer un peu ou de retour sur le marché du travail.
C’est le refus de Québec de construire un centre de la petite enfance à Nouvelle et le manque de places en garderie dans la région ont incité le Centre d’action bénévole à instaurer le service, pour faciliter le quotidien des parents.
«Ce n’est pas dans le but n’est pas de remplacer un service de garde, mais c’est dans le but quand même d’aider les parents et offrir un service de dépannage pour les aider à retourner sur le marché de l’emploi ou d’avoir un moment de répit pour eux», explique la responsable du service communautaire, Mélanie Rochefort.
La halte-garderie ne possède pas le même horaire qu’un CPE régulier, mais elle offre pour le moment quatre périodes de répit pour les parents qui désirent faire garder leurs enfants les jeudis et vendredis.
« Ça coute quatre dollars par période et cinq dollars quand on a plus de deux enfants. On a un maximum de six enfants par période de trois heures (…) Il faut s’inscrire une semaine à l’avance. Mais si une personne arrive et qui nous reste de la place, on l’accueil quand même», assure l’éducatrice.
Même si la halte-garderie n’est pas soumise aux mêmes règles que les CPE, des airs de jeux intérieurs et extérieurs, bricolages, des activités éducatives et culinaires sont prévus au programme des enfants.
«Même si on dit que c’est une halte-garderie, c’est quand même très pédagogique et stimulant pour les enfants (…) Il y a des activités plus motrices aussi. Donc quand ils seront à l’école, ils vont être capables d’avoir une paire de ciseaux dans les mains», fait savoir Mme Rochefort.
Débuté il y a une semaine, le projet fait déjà des petits. Une seconde halte-garderie ouvrira ses portes à Maria en octobre. L’équipe désire intégrer des bénévoles.
«Notre but en fait c’est qu’en l’éducatrice ne soit jamais seule dans le milieu de garde. Et aussi qu’on ait un lien intergénérationnel avec des personnes plus âgées», espère-t-elle.