Press release (FR to follow)
Canada’s child care sector struggling under weight of COVID-19
Preschool-age fees rise in 27 of 37 large Canadian cities while many sites face existential crisis
OTTAWA—Full-time licensed child care in most Canadian cities is struggling under the financial burden of COVID-19—registering a dramatic drop in enrolment while revenue-generating parent fees remain unaffordably high, according to a new study by the Canadian Centre for Policy Alternatives (CCPA).
Sounding the Alarm: COVID-19’s impact on Canada’s precarious child care sector finds exorbitant child care fees remain in many cities outside Quebec, Manitoba, Newfoundland and Labrador and P.E.I., as child care services scramble to deal with a drop in enrolment. There is a strong correlation between declining enrolment and cities with high parent fees as well as those with high unemployment, further reinforcing the importance of public funding in child care.
“Child care centres offering lower fees because provincial governments fund them are holding their own during the pandemic, as we see in the set fee system in Quebec,” says senior economist and report co-author David Macdonald. “Our survey shows that cities with higher fees saw bigger drops in enrolment. It’s clear that relying on exorbitant parent fees to fund services that should be part of the social infrastructure is what got us into this mess in the first place. Canada’s economic recovery is at risk without more, and different, support.”
Most provinces/territories do not support child care services with substantial operational funding. Instead, services are forced to rely heavily on parent fees. If fee revenues to programs fall because of the economic impacts of COVID-19 on families, child care services are put in jeopardy. “The only way to stabilize this situation and prevent loss of child care spaces in the future—which women will need to re-enter the post-pandemic workforce—is through sustained, substantial public operational funding,” says report co-author Martha Friendly. “We’re sounding the alarm: the federal government must prioritize funding and full transformation of child care now, before it’s too late.”
Among the report’s findings:
- Enrolment is dropping more dramatically in cities with high parent fees. In every city outside Quebec there were at least 10% fewer children in child care in the fall of 2020 compared to February; 27 out of 37 cities showed enrolment drops of 20% or higher. This was most extreme in Ontario, where one-third to two-thirds of child care enrolment evaporated during that period.
- Child care fees are lower in cities located in provinces that provide operational funding and set parent fees. Set fees are lowest in Quebec (at $181 a month), which provides the most substantial operational funding.
- Toronto continues to be the least affordable city for child care in Canada, with median preschool-age fees of $1,250 a month ($1,866 a month for infants). Fees have risen 15% to 21% between 2019 and 2020 in Brampton, Windsor and Mississauga.
- Quebec City, Longueuil, Montreal, Laval and Gatineau remain the most affordable cities for child care in Canada, followed by Winnipeg and Charlottetown—cities in three provinces that fund child care services and set parent fees to keep them manageable.
- Fees are higher in the for-profit sector than in the not-for-profit sector. In nine of 25 cities for which data were available, for-profit fees were at least 25% higher, some substantially higher.
The full report is based on data from a survey involving 11,000 phone calls, representing a sample of 53% of regulated full-time centre-based and regulated family child care in Canada.
Sounding the Alarm: COVID-19’s impact on Canada’s precarious child care sector will be available for download on the CCPA website.
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For interviews contact: Alyssa O’Dell, CCPA media and public relations officer, at 343-998-7575 or media@policyalternatives.ca.
The CCPA is an independent, non-profit charitable research institute founded in 1980.
Press
Even as child-care fees rise, report says many daycares may close due to pandemic
CTV News, 18 March 2021
Some of the highest child care fee increases were in B.C. last year: report
Vancouver Sun, 18 March 2021
More kids pulled out of Toronto-area daycares during the pandemic than any other part of the country: report
Toronto Star, 18 March 2021
New report shows child care fees in Edmonton and Calgary remain high, enrolment dips due to COVID-19 Edmonton Journal, 18 March 2021
Report: Child care centres are seeing a “dramatic” decline in enrolment due to COVID
Halifax Examiner, 18 March 2021
Child care enrolment plunges amidst pandemic: report
Winnipeg Free Press, 18 March 2021
Kelowna at forefront of child care cost crisis
Similkameen Spotlight, 19 March 2021
Toddler childcare fees in Richmond among highest in Canada
Richmond News, 20 March 2021
Press release - FR
Le secteur des services de garde à l’enfance au Canada peine sous le poids de la COVID-19
Les frais de garde pour les enfants d’âge préscolaire ont augmenté dans vingt-sept de trente- sept grandes villes canadiennes et de nombreux services de garde font face à une crise existentielle
OTTAWA – Dans la plupart des villes canadiennes, les services de garde réglementés offrant des services à temps plein peinent sous le poids financier de la COVID-19 et ils sont aux prises avec une baisse dramatique de leurs inscriptions. Les frais de garde, qui sont leur principale source de revenus, demeurent quant à eux inabordables, selon une nouvelle étude publiée par le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA).
Dans un rapport intitulé Tirer la sonnette d’alarme : répercussions de la COVID-19 sur le secteur précaire des services de garde à l’enfance au Canada, on apprend que les frais de garde d’enfants sont exorbitants et que cela demeure le lot de parents dans de nombreuses villes à l’extérieur du Québec, du Manitoba, de Terre-Neuve-et-Labrador et de l’Île-du-Prince-Édouard. On apprend aussi que les fournisseurs de services de garde se débattent pour contrer la baisse de leurs inscriptions. Il existe une forte corrélation entre la baisse des inscriptions, les frais de garde élevés et la montée du chômage dans les villes, une réalité qui met d’autant plus en relief le rôle déterminant du financement public.
« Les garderies qui perçoivent des frais de garde moins élevés parce qu’elles sont subventionnées par les gouvernements provinciaux réussissent à s’en sortir durant cette pandémie, comme on le constate au Québec où les frais de garde sont fixes », a soulevé l’économiste principal du CCPA et coauteur du rapport, David Macdonald. « Notre sondage montre que les villes où les frais de garde sont plus élevés connaissent une baisse plus importante des inscriptions. Clairement, dépendre de frais de garde exorbitants pour financer des services qui devraient faire partie de l’infrastructure sociale est ce qui nous a mis dans ce pétrin au départ. La reprise économique du Canada est compromise à moins d’offrir plus de soutien aux services de garde et de le faire autrement ».
La plupart des provinces et des territoires ne financent pas suffisamment les services de garde à l’enfance. Au lieu, les services de garde doivent dépendre lourdement des frais de garde que leur versent les parents. Si les recettes provenant des frais de garde diminuent en raison de l’impact économique de la COVID-19 sur les familles, la survie des services de garde est compromise.
« L’unique façon de stabiliser cette situation et d’empêcher la perte de places en garderie, dont les femmes auront besoin pour réintégrer le marché du travail après la pandémie, passe par le financement public soutenu et substantiel des opérations », a noté Martha Friendly, coautrice du rapport. « Nous tirons la sonnette d’alarme : le gouvernement fédéral doit accorder la priorité au financement et à la transformation complète des services de garde avant qu’il soit trop tard ».
Quelques résultats de l’étude :
- Les inscriptions chutent plus dramatiquement dans les villes où les frais de garde sont élevés. Dans toutes les villes à l’extérieur du Québec, il y avait au moins 10 % d’enfants de moins dans les services de garde à l’automne 2020 qu’au mois de février de la même année; 27 des 37 villes sondées accusaient une baisse d’inscriptions de 20 % ou plus. Ces baisses étaient pires en Ontario où d’un à deux tiers des inscriptions se sont envolés durant cette période.
- Les frais de garde sont moins élevés dans les villes situées dans des provinces qui subventionnent le fonctionnement des services de garde et qui fixent les tarifs. Les tariffs fixes sont les plus bas au Québec (à 181 $ par mois), la province qui finance le plus substantiellement le fonctionnement des services de garde.
- Toronto demeure la ville la moins abordable en matière de services de garde au Canada; les frais de garde médians pour les enfants d’âge préscolaire y sont de 1 250 $ par mois (et de 1 866 $ par mois pour les poupons). Les frais de garde ont grimpé de 15 % à 21 % de 2019 à 2020 à Brampton, Windsor et Mississauga.
- Les villes de Montréal, Gatineau, Longueuil, Laval et Québec demeurent les villes les plus abordables en matière de services de garde au Canada; elles sont suivies de Winnipeg et de Charlottetown. Ce sont des villes dans trois provinces qui subventionnent les services de garde et qui fixent les frais de garde afin de les garder sous contrôle.
- Les frais de garde sont plus élevés dans le secteur à but lucratif (BL) que dans le secteur à but non lucratif. Dans neuf des 25 villes qui compilent des données à ce sujet, les frais de garde dans le secteur BL étaient au moins 25 % plus élevés, et dans certains cas considérablement plus élevés.
Le rapport complet s’appuie sur des données provenant d’un sondage de 11 000 appels mené auprès d’un échantillon de 53 % de garderies et de services de garde en milieu familial réglementés offrant des services à temps plein au Canada.
Le rapport intitulé Tirer la sonnette d’alarme : répercussions de la COVID-19 sur le secteur précaire des services de garde à l’enfance au Canada pourra être téléchargé sur www.policyalternatives.ca .
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Pour des entrevues : Alyssa O’Dell, agente des relations avec les médias et le public, CCPA, au 343-998-7575 ou media@policyalternatives.ca